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Un des avantages d’une passion est qu’elle fournit à chaque occasion possible une idée de cadeau ! C’est donc pour mon (x ème) anniversaire que m’est arrivée ma première montre Sinn, un chronographe à mouvement Valjoux 7750, la 103 St Sa. Après quelques « feuilletages » de catalogue depuis plusieurs mois et trois secondes d’hésitation mon choix s’était porté sur celle-ci pour le jour où…. Apparemment, peu d’informations et de revues sont disponibles sur le net mais les quelques avis d’utilisateurs sont unanimement positifs et les photos disponibles illustrent la beauté et l’apparente excellente finition de la montre (tout étant bien sûr relatif par ailleurs). Et c’est effectivement la première impression qui s’en dégage à l’ouverture de la boîte (commande réalisée directement auprès de l’usine après un échange de mails, montre en stock, réception trois jours après les premiers échanges). D’emblée, la montre apparaît comme très « lumineuse ». Les parties polies et satinées de l’acier du boîtier et du bracelet, le noir de la couronne et du cadran, le blanc des aiguilles et des inscriptions du cadran ressortent avec beaucoup de contraste et de clarté (de façon d’ailleurs légèrement supérieure à ma Speedmaster qui est déjà un modèle de clarté) . La partie supérieure du boîtier (diamètre 41 mm) ainsi que les anses et les poussoirs de chrono sont en acier poli finition "miroir". La partie inférieure ainsi que le fond (muni d’un verre saphir) sont en acier satiné. L’indication du traitement « antimagnétique » de la montre figure également sur le fond. L’anse inférieure gauche est munie d’une vis permettant le remplissage à l’Argon de la version Ar . La 103 St Sa est munie d’une lunette tournante bidirectionnelle d’un fonctionnement très fluide mais sans « cliquet », ce qui peut sembler surprenant pour une montre dont la vocation n’est apparemment pas d’être une montre de plongée mais qui revendique une étanchéité de 20 Bars (couronne et poussoirs vissés, remplissage à l’Argon et capsule de sulfate de cuivre pour la version Ar). Par ailleurs , celle-ci est gravée à « l’inverse « de 60 à 0 pour une utilité qui, personnellement m’échappe, mais qui se démarque ainsi des autres. Les bords interne et externe sont en acier poli. La couronne, qui est donc vissée, est protégée par deux légers épaulements. Les poussoirs sont également vissés ce qui garantit l’étanchéité et en renforce sans doute la solidité. La montre est dotée de deux verres saphir (à profil bombé) traités antireflet. Le cadran est donc très lumineux et la lisibilité en est parfaite que ce soit au niveau des compteurs (heures, minutes, secondes) ou du jour et de la date (à noter qu’il existe deux versions d’affichage : anglais ou allemand, la mienne étant la version anglaise). Les aiguilles principales (recouvertes de tritium) adoptent une forme originale avec une extrémité très fine. Le fond saphir laisse donc voir le fameux mouvement Valjoux 7750. Je dis fameux car lors de mes premières investigations horlogères, ce nom revenait souvent dans le résultat de mes recherches d’un mouvement fiable et sans histoire. Il est installé ici dans une version basique, sans décoration. L’origine de ce mouvement ETA date de 1974, fonctionne de façon automatique à 28 800 A/h et comporte 25 rubis. La réserve de marche est de 42 heures. Sa conception en est apparemment simple et économique, ce qui en fait un des mouvements les plus utilisés dans les chronographes actuels et permet la fabrication de chronographes automatiques à des coûts « raisonnables ». Seul donc le rotor est gravé du sigle Sinn. On a donc quand même la possibilité de voir le moteur de la « bête », ce qui, à mes yeux, est toujours sympathique. Ce rotor tourne au moindre mouvement de poignet et l’on ressent très bien ses rotations, au point que si le bracelet n’est pas trop serré, on peut voir bouger la montre toute seule ! Sa précision et sa régularité figurent également au rang des qualités du 7750, ce qu’un test ultérieur, après rodage, confirmera certainement. (Une première mesure sur une semaine donne 15 secondes de retard...) Le bracelet (entrecorne 20 mm) est ici en acier, la montre étant livrable également sur cuir. Les maillons articulés sont comme le boîtier, en acier poli ou satiné. Très souple, il est très confortable. Seul petit reproche, afin d’être plus en harmonie avec la montre, j’aurais préféré des maillons un peu plus épais (l’épaisseur de la montre est assez imposante : 16,5 mm avec un poids 81 grammes). Mais peut-être aurait-ce été trop … Les maillons sont démontables grâce à des tiges vissées (la montre est livrée avec un tube de Loctite, ce qui permet de bloquer les vis une fois le bon réglage effectué). Il est équipé d’une boucle déployante (extensible), siglée, en finition également satinée et brillante. Très jolie. Au final, un chronographe sobre mais élégant, à l’excellente finition, qui peut être porté aussi bien en maillot de bain que de façon beaucoup plus habillée. _________________ Cliquez sur les images pour les agrandir !
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