Tout comme beaucoup de ses « cousines » de chez Poljot, le mouvement logé dans la Poljot Albatros est un Poljot 3133, mouvement mécanique à remontage manuel, d'un diamètre de 31mm, d'une hauteur de 7,35 mm, 23 rubis, avec réserve de marche maximum de 42h.. Poljot donne une tolérance de marche de -10 à +20 secondes/jour (!). Elle est annoncée pour être étanche  à 3 ATM, cependant je ne la risquerais pas sous l’eau  (couronne non vissée) ! Le compteur de secondes et celui de chronographe sont situés à 9h et 3h.  Poljot reprend là la base des montres Poljot Sekonda et Strela qui connurent le succès dans les années 50 à 70 (calibre 3017 identique à des calibres Vénus), un mouvement classique mais éprouvé et fiable.L’Albatros fait partie d’une Nième série « limitée », ce qui est apparemment une coutume chez Poljot. Pour celle-ci, la marque s’est visiblement largement inspirée de modèles d’une marque plus prestigieuse (en tout cas beaucoup plus onéreuse). Quoiqu’il en soit « l’imitation » est plutôt réussie (chacun en pense bien sûr ce qu’il veut) et l’effet est relativement flatteur.

Le boîtier est entièrement réalisé en acier poli et équipé d’origine avec un fonds vissé. La montre est livrée d’origine avec un bracelet en cuir « russe », j’ai remplacé celui-ci par un bracelet en acier poli assorti. La taille de celle-ci n’étant pas exagérée, l’ensemble reste tout de même relativement discret. La large ouverture du cadran, desquels les chiffres se détachent aisément, permet une lecture facile au travers du verre minéral légèrement bombé. La finition est tout à fait honnête compte tenu du prix de l’objet.

On aime ou on n’aime pas mais une fois de plus on ne peu que constater le bon rapport qualité prix (à condition de bien choisir le vendeur !) de cette montre.

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