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Le catalogue et les références Seiko étant presque illimités, du moins hors de France, il ne m'a pas semblé inconvenant d'en posséder une deuxième (avec la Monster) au sein de ma modeste collection. C'est pourquoi mon choix s'est porté, influencé tout de même par les impressions d'un des membres du forum Chronomania, sur ce modèle dénommé "Samurai" sur beaucoup de sites. J'ignore l'origine de cette appellation, Seiko la classant (sur son catalogue japonais) à la page Prospex (réf BDA003) et les indications figurant sur le cadran étant: Automatic Titanium Scuba 200M. Sans doute comme pour la Monster, son origine japonaise, son apparence et son aspect "indestructibles" (?) a-t-elle inspiré l'auteur de ce surnom.

La montre est donc assez imposante de par son diamètre de 43 mm et son épaisseur de 14mm mais se révèle tout à fait portable et assez discrète car ne s'affichant pas de manière ostentatoire (très peu de parties brillantes, aspect mat satiné du titane). Elle est de plus légère car, comme son nom l'indique, elle est fabriquée, ainsi que le bracelet à boucle déployante, en titane, matériau réputé pour sa légéreté et sa solidité.

L'esthétique du boitier est assez particulière avec des entrecornes comportant des angles vifs se prolongeant autour de la lunette. Celle-ci est bien sûr graduée et tournante avec 120 positions par tour de cadran. Elle tourne sans difficulté (mais de manière moins fluide que sur la Monster) en étant saisie au niveau des décrochements à 6H et 12H. Les canelures présentes autour de la lunette en facilitent également la préhension et doivent permettre cette manipulation avec des gants pendant (ou avant) une plongée. Seiko précise d'ailleurs à ce sujet que la mention Scuba permet son utlisation pour la plongée en bouteilles (jusqu'à à priori 200 mètres donc...).

Le verre est en Hardlex (brevet Seiko), plat et en léger décrochement (1mm) par rapport à la lunette afin d'en assurer la protection. La couronne est vissée, comporte également de petites canelures et est très bien protégée par deux épaulements massifs.

Je n'ai que peu d'informations sur le mouvement mais il semble bien que le 7S25 soit tout simplemnent le 7S26 amputé de l'affichage du jour, l'affichage de la date (avec changement rapide) étant conservé à 3H. Son fonctionnement est en donc fiable et garanti (21 600 a/h, 21 rubis).

Le bracelet, de 22 mm de largeur à l'entrecorne est entièrement en titane et comporte une boucle déployante à double sécurité avec une extension pour le porter par dessus une combinaison (même système que ...la Monster, décidément ...).

La luminosité dans l'obscurité des index et des aiguilles est conforme aux autres modèles de la marque, c'est à dire très bonne.

Le fonds est bien entendu vissé et orné du motif en relief propre aux montres de plongée de la marque.

L'impression générale qui se dégage de cette montre est positive avec de plus une excellente finition pour ce niveau de prix.

Elle est disponible en trois couleurs de cadran et lunette: orange, noir et bleu (avec différentes intonations en fonction de la lumière). C'est cette dernière couleur que j'ai choisi, celle-ci me rappelant, toutes proportions gardées bien sûr, une certaine Omega Seamaster...

Un premier test de précision sur la montre neuve, donc non rodée et non complétement remontée, indique qu'elle a perdu 15 secondes sur 24 heures. Test à renouveler après rodage...

Le cadran comporte par ailleurs la mention Japan indiquant le lieu de fabrication, indication gravée également sur le fond.

A noter que la livraison a été faite depuis le Japon (avec boite, papiers et garantie internationale) un mercredi en ayant été commandée par le net le samedi soir précédent.